Basse Terre – le Sud

La partie sud de Basse Terre comprend, la capitale administrative, la préfecture, Basse Terre. C’est la région où se trouvent les plus hauts reliefs comme le volcan La Soufrière.

A l’intérieur, vers le massif des Monts Caraïbes, c’est la région des chutes d’eau et des bassins d’eau chaude. Sur la route allant vers Trois Rivières (point de départ pour se rendre aux Saintes), à Dolé, se trouvent les sources des eaux de table locales, notamment la Capès. L’endroit comporte plusieurs bassins d’eau chaude très prisés des habitants et touristes.


Trois Rivières

La commune, très vaste, doit son nom aux trois rivières qui la traversent : rivière de Grande Anse, rivière du Petit Carbet et rivière du trou du Chien. La région, très fertile, a produit de nombreuses cultures avant d’être consacrée à la canne à sucre puis, à la banane.

Située au sud de Basse Terre, Trois Rivières est une petite ville établie au dessus du port, comportant quelques rues agrémentées de maisons créoles en plus ou moins bon état. Il y a une grande halle près du port qui concentre le gros de l’activité. A côté du port, un grand parking pour les personnes embarquant pour les Saintes, et les guichets des compagnies qui desservent cet archipel. Juste à côté de la ville se situe le parc des Roches Gravées, site archéologique témoin de la culture des indiens Arawak.

Photos des Trois Rivières prises lors de notre excursion aux Saintes


Plage de Grande  Anse

En quittant Trois Rivières vers l’ouest, en longeant la côte en direction de Basse Terre, on arrive à la plage de Grande Anse ( à ne pas confondre avec la plage de même nom au nord de Deshaies). C’est une grande plage de sable noir, bordée de cocotiers, avec des carbets ombragés, offrant de très belles vues sur les Saintes. Un grand parking permet de stationner et, de l’autre côté de la route, quelques restaurants pour déjeuner.

La plage est un lieu de marche et d’exercice le matin pour des promeneurs qui la parcourent sur toute sa longueur. La baignade peut être dangereuse car les vagues sont parfois assez fortes.


Vieux Fort

A l’extrémité de l’île, avant de remonter la côte vers la ville de Basse Terre, la route offre un beau panorama qui amène à Vieux Fort. Dans cette petite ville les colons français, installés depuis 1635 ont construit un fort pour garder la rade de Basse Terre. Le haut du Vieux Fort offre une belle vue sur les Saintes.

A l’intérieur du Vieux Fort, se trouve le centre de broderie où les ouvrières font un travail extraordinaire, avec une technique très différente de celle utilisée en métropole. On peut trouver et acheter des objets uniques et magnifiques, un peu chers mais la qualité de cet artisanat n’a pas de prix.


Dole

Dole est le nom d’une source dont les eaux en bouteille sont servies et vendues partout en Guadeloupe, la Capès. Le lieu se situe sur la route qui serpente entre Gourbeyre et Trois Rivières.

On trouve dans les hauteurs de Gourbeyre, à Dolé, des bassins aux eaux exquises, qui font la joie des amateurs de bains. Le visiteur a le choix entre trois coins de paradis : le Bain des Amours, le Bassin Capès et le Bassin public. Extraordinairement pittoresque par ses paysages, par ailleurs très facile, l’excursion aux bains de Dolé est l’une des plus intéressantes et attractives à faire dans la région du sud Basse-Terre.

Ces sources thermales jouissent d’une excellente réputation : bien avant l’ère de la colonisation européenne, leur eau fascinait déjà les peuples amérindiens tels que les Arawaks et les Caraïbes. En témoigne le symbole qu’ils ont gravé sur des poteries ou des roches.


Basse Terre

La ville de Basse Terre, située au sud de l’île de même nom, fut en 1643 la première ville importante des Antilles françaises. Mais sa position géographique, emprisonnée entre mer et montagne, ne favorisa pas son essor économique. L’activité a eu tendance à se déporter vers Pointe à Pitre et ce phénomène s’est accentué lors de la panique engendrée par la peur de l’éruption de la Soufrière en 1976. Nombre d’habitants sont partis vers la Grande Terre, ne sont pas revenus ensuite, et l’activité économique de Basse Terre n’a jamais atteint le niveau espéré.

La ville comprend quelques endroit à voir, comme la place des Champs D’Arbaud, la cathédrale assez typique, les rues commerçantes et un lieu chargé d’histoire, le fort Louis Delgrès.
Ne ratez pas le marché, sous sa halle moderne, véritable temple aux épices, punchs, légumes locaux. Contrairement à celui de Pointe à Pitre les vendeuses sont sympathiques, accueillantes et ne vous agressent pas pour vous obliger à acheter leurs produits.

Attention toutefois : pour les fruits et légumes, les prix ne sont pas toujours indiqués, et nous avons remarqué qu’il peut y avoir des différences entre les tarifs « locaux » et ceux pour  «Touristes métros». C’est bien plus cher qu’en grande surface. Il faut le savoir, mais c’est aussi plus agréable et accueillant.
Les rues commerçantes proposent quantité de vêtements, bijoux, objets divers souvent intéressants.


Fort Louis Delgrès

Haut lieu de l’histoire de la Guadeloupe, construit au milieu du 16ème siècle, le fort a été utilisé par les troupes françaises, puis anglaises. Ce fort de Basse Terre a été employé jusqu’au milieu du 20ème siècle comme casernement.

En mai 1802, il fut le refuge de Louis Delgrès et de ses troupes. Brillant officier durant la période révolutionnaire, il est né «libre de couleur» en Martinique. Très tôt il affiche des idées anti esclavagistes. Après plusieurs campagnes contre les Anglais dans la Caraïbe, il finit par revenir en Guadeloupe sous les ordres du capitaine général Lacrosse. Ce dernier ayant été arrêté par les rebelles en 1801, Delgres les rejoint et devient le chef de la résistance aux troupes envoyées par Bonaparte pour rétablir l’esclavage.

Au débarquement des troupes françaises commandées par le général Richepance le 10 mai 1802, il fait afficher une proclamation solennelle dans la ville. Il se réfugie au fort de Basse Terre le 20 mai, mais il est contraint de se replier sur les hauts de Matouba le 22 mai. Assiégé par les troupes bonapartistes, il se fait sauter avec 300 compagnons le 28 mai 1802.

En 2002, une stèle commémorative a été apposée au fort qui a été rebaptisé « Fort Loui Delgres » en hommage à ce combat et ce sacrifice.


La Soufrière


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