Plan de notre voyage en Terre Sainte :


Le lundi 26 juillet 2010, notre curé célébra, dans le désert, une deuxième messe eucharistique en plein air, avant de partir pour Masada. Notre guide nous expliqua que le désert favorise la méditation et la prière.

Masada

Masada signifie forteresse en hébreu. Dressée sur un éperon rocheux, située à 400 m d’altitude, Masada est une forteresse naturelle d’une beauté majestueuse qui domine la mer Morte en plein désert de Judée.

A l’est, la falaise dévale un à pic sur près de 450 mètres vers la mer Morte (le point le plus bas du monde, à quelque 400 mètres au-dessous du niveau de la mer). A l’ouest, elle domine d’une centaine de mètres le terrain environnant. La topographie rend difficile l’accès au sommet de l’escarpement.

La forteresse de Masada où l’on voit l’accès par le chemin, à droite, de la rampe de pierres et de terre. En arrière plan : la mer Morte

vue aérienne de Masada (source : Godot13, commons.wikimedia.org)


Hérode le Grand, compte tenu de sa position stratégique, y fit construire des entrepôts, des villas, de somptueux palais, des terrasses et une synagogue.

Après sa mort, une troupe romaine y caserna, mais elle fut anéantie en l’an 66 de l’ère chrétienne, par un groupe de rebelles juifs.

C’est dans cette forteresse qu’un millier de zélotes (hommes, femmes et enfants) résistèrent pendant 3 ans à toute une légion romaine. Et plutôt que de se rendre à l’ennemi, ils décidèrent de brûler la forteresse et de se suicider plutôt que d’être pris vivants.

Les camps militaires, les fortifications et la rampe d’assaut qui entourent le monument sont l’exemple le plus complet de travaux de siège de l’époque romaine conservés jusqu’à ce jour.

Masada symbolise la volonté du peuple juif de vivre libre sur sa propre terre.


La montée vers Masada s’effectue à pied, au sud de l’oasis d’Ein Gédi, à l’ouest, par le chemin de la rampe de pierres et de terre.

montée vers Masada : le dernier 100 mètre

Arrivés au sommet, nous avons pu contempler les vestiges de cette forteresse, notamment ceux d’une chapelle construite par les moines byzantins, et ceux de la synagogue.

vestiges d’une chapelle byzantine

une citerne servant de stockage d’eau


La synagogue (du grec synagôgê qui veut dire rassemblement) est devenue un lieu de prière après la destruction du temple de Jérusalem. Toutes les synagogues sont orientées vers Jérusalem : la Ville Sainte. Notre guide nous expliqua que dans le culte israélite, la lecture de la Torah s’effectue le lundi et le jeudi.

Du haut de la forteresse, nous pouvions apercevoir la mer Morte. Il s’agit en réalité d’un lac salé cerné de terres fermes. Cette mer, entièrement dépourvue d’algues et de poissons, doit son nom aux Grecs. Dans la Torah, elle est appelée mer de sel car son pourcentage en sel est dix fois supérieur à la normale (elle contient entre 23 et 25% de sel et constitue le plus riche trésor mondial de sels naturels).

mer Morte vue depuis Masada


Nous avons quitté la forteresse de Masada par le téléphérique situé côté est. Cela nous a permis de contempler la beauté du désert et de celle de la mer Morte.
Photos prises pendant la visite de Masada :


A propos de la Mer Morte, notre guide a évoqué les Manuscrits de la mer Morte (ou Manuscrits de Qumrâm). Il s’agit de 800 manuscrits découverts, entre 1947 et 1956, dans 11 grottes, au nord ouest de la mer Morte. La découverte majeure de ces textes représente une copie intégrale du livre d’Isaïe (exposée au musée du Livre à Jérusalem).


Nous poursuivions notre route en direction de Jéricho en longeant la mer Morte.
Photos prises pendant le trajet en direction de Jéricho :


Sur le trajet, en face de Jéricho, notre guide nous a montré le mont Nébo situé sur la plaine de Moab. C’est le lieu où Moïse s’est éteint. Dieu le fit monter au sommet du mont Nébo afin qu’il puisse seulement voir de loin la Terre Promise qu’il ne pu jamais  fouler, car lui et son frère Aaron, avaient prétendu faire jaillir de l’eau d’un rocher de Mériba à Cadès, alors que c’était l’œuvre de Jéhovah.


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