Auschwitz : voyage au bout de l’enfer

 

Lors de notre voyage en Pologne, j’ai pu découvrir pendant une journée le camp d’Auschwitz-Birkenau. J’ai eu le sentiment de faire un «Voyage au bout de l’enfer».

 

En effet, parmi les 50 millions de personnes qui périrent lors de la Seconde Guerre Mondiale, plus de 10 millions furent victime de la politique d’extermination menée par le Troisième Reich. Si l’on s’en tient à Auschwitz, on estime qu’en cinq ans, entre 2 100 000 et 2 500 000 hommes, femmes et enfants y sont morts, dont 900 000 le jour de leur arrivée : 90 % des victimes étaient juives.

 

Une question me taraudait : par quel processus une telle monstruosité avait-elle été possible ? Avais-je à faire à des monstres qui, par je ne sais quelle aberration de l’histoire, étaient parvenus au pouvoir ? Ce serait tellement simple et rassurant de souscrire à cette thèse. Malheureusement, lorsque l’on analyse le profil des hommes qui ont mené ce génocide, il apparaît qu’ils étaient parfaitement normaux, menés uniquement par une idéologie.

 Aussi, avant d’aborder ce petit reportage sur le camp d’Auschwitz, je m’attarderai sur l’idéologie qui a prévalu à la mise en place des camps, avant d’en aborder les conséquences.

Lien vers l’idéologie nazie

L’entrée du camp principal, Auschwitz I, est située sur la route nationale 933, juste à la périphérie d’Oswiecim. Le signe « Arbeit Macht Frei », qui signifie « le travail rend libre », est inscrit à la porte d’entrée d’Auschwitz I depuis son ouverture.