Basse Terre : l’Est


Petit Bourg

Située au nord de la côte orientale de la Basse Terre (sur le petit cul de sac marin), la ville de Petit Bourg n’offre que peu d’intérêt. Elle est assez typique dans sa partie basse, avec un petit port, des restaurants sympathiques en bord de mer et une grande place au centre. Il n’y a pas mal d’immeubles car sa localisation près de la rocade en fait un endroit idéal pour loger ceux qui travaillent à Pointe à Pitre.

Plus grande commune en superficie (131 km2), de la Guadeloupe, Petit Bourg s’étend dans la montagne jusqu’aux crêtes du massif volcanique de la Basse-Terre et recèle de nombreux points d’intérêt : elle comprend en effet le parc de Valombreuse avec son jardin botanique, le saut de la Lézarde et une grande partie de la Route de la Traversée (pour aller vers l’ouest de Basse Terre), avec la Cascade aux Écrevisses, Corossol, la Maison de la Foret et Bras David.

Saut de la Lézarde

Cascade aux Ecrevisses

Cascade aux Écrevisses

Elle abrite sur les hauteurs à l’ouest de la ville une kassaverie artisanale : la kassav est une spécialité guadeloupéenne, une galette de manioc. Cette racine rustique était consommée par les indiens Arawak et consommée râpée brute. Elle est à présent agrémentée souvent sucrée, avec de la coco râpée voire d’autres garnitures. C’est délicieux et très nourrissant.


Goyave

Goyave abrite un parc très original, le Jardin d’Eau, un parc superbe situé à Blonzac : ce n’est ni un parc animalier ni un jardin botanique, c’est un parc empreint de calme et de sérénité, idéal pour une promenade en famille ou en amoureux.

Le parc se découvre en flânant, au gré de son lac romantique, de sa paisible rivière et de sa fameuse roche qui pleure. La découverte des lieux se poursuit avec la pépinière aux nénuphars et aux bambous rares, le petit bois aux épices, le bassin de carpes koï, et la table d’orientation d’où l’on jouit d’un beau panorama sur le massif de la Soufrière et la mer. L’occasion aussi, au fil de la balade, d’admirer la richesse de la flore guadeloupéenne, à l’instar des ylangs-ylangs, des pandanus ou encore des dracaenas pourpres. Pour les plus sportifs, des activités y sont proposées, comme le canoë-kayak, la pétanque, la pêche, le volley-ball et le tai-chi.

Au niveau de Goyave, de belles promenades pédestres permettent de remonter plusieurs rivières pour accéder à de petites cascades, notamment celle des “Six bains du bras du Fort”.


Capesterre-Belle-Eau

La commune de Capesterre-Belle-Eau est célèbre pour son allée Dumanoir – anciennement « allée des Palmistes » – bordée de palmiers royaux. Cette portion de route pittoresque constitue un image touristique classique de l’île.

Elle constitue le point de départ des célèbres chutes du Carbet situées dans le parc national de la Guadeloupe. Ayant donné son attribut de « Belle Eau » à la commune – et plus largement le nom premier de Karukéra à la Guadeloupe –, ce sont les plus hautes chutes d’eau de l’archipel (plus de 100 m pour les deux premières). Il s’agit de l’un des sites les plus visités de Guadeloupe accessible seulement à pied. Le Grand Étang (ainsi que l’étang Zombis voisin) se trouve sur la route d’accès des chutes et constitue un site d’observation ornithologique.

Chutes du Carbet

Chutes du Carbet

Les principales plages de la commune sont les anses Bernard, Saint-Sauveur, à la Fontaine ainsi que la plage de Roseau et la plage de Bananier. La Plage du Roseau est une petite merveille, ombragée et calme : la plage est composée de petites anses artificielles. Il y a peu de sable mais la baignade est très agréable.

Le souvenir du débarquement de Christophe Colomb en Guadeloupe en 1493 est rappelé à Sainte-Marie avec le buste du navigateur, érigé en 1916.

Différents éléments du patrimoine civil et religieux de la commune ont été construits par l’architecte Ali Tur entre 1930 et 1935 dont la mairie, le marché, le groupe scolaire, l’école mixte et des filles, le clocher de l’église et sa réhabilitation. La communauté hindoue de Capesterre célèbre ses cérémonies au temple hindou de Changy. La commune possède également un cimetière des Esclaves.

L’habitation Bois-Debout est l’une des anciennes maisons de la famille de Saint-John Perse (sur la branche maternelle Dormoy). Enfin, le jardin des épices et des senteurs de Cantamerle est jardin pédagogique conservatoire de plantes médicinales, d’épices, d’arbres fruitiers, d’orchidées et de fleurs tropicales.

Patrimoine économique et industriel de la commune : le port de pêche du lieu-dit de Bananier, la plage du Bananier, la savonnerie de Saint-Sauveur (au sud de l’accès à la route des chutes du Carbet), la distillerie Rhum Longueteau (elle fonctionne toujours à la vapeur, chauffée avec la bagasse, résidu sec de la canne à sucre), la plantation Grand-Café-Bel-Air, la kassaverie traditionnelle.


Pays de la banane

Un peu plus au sud, c’est le pays de la banane où le climat est idéal dans cette partie de l’île.  De chaque côté de la route, les bananeraies exposent leurs régimes avec les fruits enrobés de sacs plastiques bleus : pas très esthétique mais indispensable contre les insectes. Ne pas oublier que la France est le principal pays européen producteur de bananes.

En continuant encore plus bas vers la pointe, Bananier, non visible de la route, abrite une belle plage de sable noir (plage de Salée) où de gentils rouleaux attirent les apprentis surfeurs. Elle est assez déserte et calme en semaine et offre une très belle vue sur les Saintes.


Retour au début