Plan de notre voyage en Terre Sainte :
- Découverte de la Terre Sainte : Présentation générale du voyage
- Découverte de la Terre Sainte : Arad et le désert du Néguev
- Découverte de la Terre Sainte : Masada
- Découverte de la Terre Sainte : Jéricho
- Découverte de la Terre Sainte : Nazareth
- Découverte de la Terre Sainte : le Mont Thabor
- Découverte de la Terre Sainte : Cana
- Découverte de la Terre Sainte : le Mont des Béatitudes
- Découverte de la Terre Sainte : Tabgha
- Découverte de la Terre Sainte : Capharnaüm
- Découverte de la Terre Sainte : le Lac de Tibériade
- Découverte de la Terre Sainte : Bethléem
- Découverte de la Terre Sainte : Jérusalem
Bethléem
Nous nous réveillions le jeudi 29 juillet 2010 à Bethléem.
Bethléem signifie la maison du pain en hébreu et la maison de la viande en arabe (beit désigne la maison dans les deux langues et lehem signifie la pain en hébreu et la viande en arabe). C’est une ville située en Cisjordanie, une région de la Palestine, à environ 10 km au sud de Jérusalem. Elle compte principalement des Palestiniens musulmans et abrite une petite communauté de chrétiens palestiniens, une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde.
Depuis 1995, aux termes des accords d’Oslo, la ville est théoriquement sous administration de l’Autorité palestinienne, bien qu’une partie importante de l’agglomération (85 %) soit en réalité administrée par Israël.
La ville est un important centre religieux. La tradition juive, qui l’appelle aussi Éphrata, en fait le lieu de naissance et de couronnement du roi d’Israël David. Elle est considérée par les chrétiens comme le lieu de naissance de Jésus de Nazareth. C’est un lieu de pèlerinage qui génère une activité économique importante à la période de Noël.
Il y a eu beaucoup de patriarches à Bethléem. A l’entrée de la ville, sur la route qui vient de Jérusalem, se trouve la tombe de Rachel, la femme de Jacob (petit-fils d’Abraham). Le tombeau de Saint Jérôme se trouve également à Bethléem. Père de l’église latine, il naquit vers 331-337 à Stridon, et a vécu presque 30 ans à Bethléem où il mourut le 30 septembre 419 ou 420. Il a passé une partie de sa vie à traduire la Bible en latin (la Vulgate), à partir du grec et de l’hébreu.
Nous sommes partis visiter un hôpital. Cet établissement, qui regroupe à la fois un dispensaire et un orphelinat, est financé par l’Ordre de Malte. Une religieuse nous a expliqué que l’institution recueille des enfants palestiniens musulmans abandonnés. Ces enfants ne peuvent être adoptés par des familles chrétiennes, car ils sont nés musulmans et leur communauté s’oppose à leur adoption. Tout au long de leur existence, ils ne porteront jamais de nom de famille. Sur leur fiche est inscrit la dénomination : Abandonné.
Après la visite de l’orphelinat, nous nous sommes rendus à la basilique de la Nativité (Basilique Sainte Hélène).
Pour entrer à l’intérieur de l’édifice, il faut passer par la porte de l’humilité. Cette entrée porte ce nom car ses dimensions sont très petites et étroites, et il faut obligatoirement se baisser ou se courber pour entrer. Trois communautés chrétiennes se partagent la garde de ce lieu saint : les catholiques (Franciscains), les orthodoxes et les arméniens.
Sous la basilique se trouve la grotte de la Nativité. Une étoile en argent indique l’emplacement de la naissance de Jésus.
Nous avons poursuivi notre visite en nous rendant au village de Beit Sahour (qui signifie maison des brebis ou des bergers en hébreu), qui se trouve à quelques kilomètres de la Basilique de la Nativité, pour célébrer une messe au Champ des Bergers.
Dans l’après midi du jeudi 29 juillet 2010, nous sommes arrivés à Jérusalem. Nous avons eu à un contrôle dans le car, les militaires qui en étaient chargés auraient pu être nos enfants, voire petits enfants pour certains pèlerins.
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