Plan de notre visite de Jérusalem :
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- Jérusalem – présentation générale
- Jérusalem – le Cénacle
- Jérusalem – l’église de la Dormition de Marie
- Jérusalem – l’église de Saint Pierre en Gallicante
- Jérusalem – le Mur des Lamentations
- Jérusalem – le quartier juif orthodoxe
- Jérusalem – le Mont des Oliviers
- Jérusalem – Gethsémani
- Jérusalem – le Chemin de Croix
- Jérusalem – visite de la vieille ville, d’Abu-Gosh et d’Ain Karem
Jérusalem – Gethsémani
Gethsémani (qui signifie pressoir à huile en hébreu) désigne le lieu où, le soir de son dernier repas de Pessah (Pâque juive), Jésus se rendit avec ses disciples dans une oliveraie, située sur les rives du Cédron : le Mont des Oliviers. Les évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc) nous racontent que ce fut à cet endroit précis que Jésus ressentit l’angoisse la plus profonde et implora Dieu, lui demandant d’éloigner de lui la coupe de l’agonie, du chagrin et de pardonner les péchés des hommes.
De nos jours, le terme Gethsémani renvoie à trois lieux de mémoire : la basilique de l’Agonie abritant la pierre restée intacte et rappelant l’agonie de Jésus, le jardin des Oliviers, la grotte de la trahison (grotte de Gethsémani) rappelant l’arrestation de Jésus par les soldats romains.
Dès l’époque byzantine et celle des croisés, la tradition situe Gethsémani à cet endroit et, au début du XXe siècle, y fut construite la magnifique église conçue par Antonio Barluzzi, architecte italien de grand renom. Elle se nomme église de Toutes-les-Nations, symbole de la participation conjointe de nombreuses nations chrétiennes à la construction de ce splendide édifice.
L’église est également connue sous d’autres noms : Basilique de l’Agonie ou Eglise de Gethsémani.
La basilique fut construite autour du rocher de l’Agonie sur lequel Jésus se reposa. Son ornementation et son mobilier visent à restituer l’atmosphère des terribles souffrances de Jésus et à présenter aux visiteurs les évènements qui précédèrent son arrestation.
Placé à l’entrée du sanctuaire du Gethsémani, le jardin des Oliviers occupe une superficie d’environ 1 200 m2. Une grille permet aux pèlerins de se promener autour des oliviers centenaires tout en les protégeant du nombre important de visiteurs. À côté des huit oliviers les plus anciens, ont été plantés de nouveaux qui ont remplacé les cyprès et les fleurs qui, au dix-neuvième siècle, étaient utilisées pour orner le Saint-Sépulcre.
Tous les ans, le jardin des Oliviers constitue le point de départ de la procession du Jeudi Saint, conduite par le Custode franciscain. A la tombée de la nuit, tous les fidèles et pèlerins se réunissent à Gethsémani, pour veiller dans la prière de l’Heure Sainte , avant de se diriger vers Gallicante (Saint Pierre en Gallicante), où Jésus passa la nuit en prison.
Pas très loin, en contrebas du jardin, se trouve la grotte de la trahison : c’est dans cet endroit que Judas décida du complot avec les grands prêtres. C’est également dans ce lieu que les apôtres s’endormirent et que Jésus fut arrêté par les soldats romains.
Non loin de là se trouve la Tombe de Marie.
Nous avons continué notre route et sommes entré par la Porte des Lions : Jésus arriva par cette porte le jour du Sabbat, chez ses grands parents, les parents de Marie : Joachim et Anne.
Nous étions devant l’église Sainte-Anne, pour célébrer une messe, et la piscine de Bethesda (ou Bézatha qui signifie maison de grâce en hébreu). Bien des années avant Jésus-christ, un culte de guérison s’y était déjà développé, appelé aussi la piscine probatique.
C’est ici que Jésus guérit, par le pouvoir de la parole, un paralysé qui avait attendu 38 années sa guérison. Les complots à l’encontre de Jésus ont débuté à ce moment, car il venait d’accomplir à Jérusalem, tout comme il l’avait fait à Nazareth avec l’aveugle de la piscine du Siloé, un miracle le jour du Sabbat. Pour les juifs et les grands prêtres, cet acte était un blasphème envers le culte judaïque.
C’est aussi en ces lieux que les croisés ont localisé la maison des parents de la Vierge Marie qui y serait née. L’église Sainte-Anne, depuis 1878, a été confiée à la garde des Pères Blancs.
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Découverte de la Terre Sainte : présentation générale du voyage