Plan de notre visite de Jérusalem :
-
- Jérusalem – présentation générale
- Jérusalem – le Cénacle
- Jérusalem – l’église de la Dormition de Marie
- Jérusalem – l’église de Saint Pierre en Gallicante
- Jérusalem – le Mur des Lamentations
- Jérusalem – le quartier juif orthodoxe
- Jérusalem – le Mont des Oliviers
- Jérusalem – Gethsémani
- Jérusalem – le Chemin de Croix
- Jérusalem – visite de la vieille ville, d’Abu-Gosh et d’Ain Karem
Jérusalem – le Mur des Lamentations
Le soir venu, notre guide nous a proposé une balade nocturne à Jérusalem.
Nous avons visité le quartier juif qui abrite le Mur des Lamentations. Pour y accéder, nous avons du passer sous un portique de sécurité, qui rappelle ceux utilisés dans les aéroports.
Ce mur représente le lieu le plus sacré pour les juifs du monde entier, le lieu le plus saint et le plus vénéré du judaïsme. Vestige du Temple de Jérusalem, bâti, une première fois par le roi Salomon, puis, après sa destruction, par le roi Hérode. Tout comme pour la tombe du roi David, les hommes et les femmes sont séparés.
Dans le judaïsme, les hommes et les femmes prient séparément, chacun dans un endroit réservé. Une grande esplanade s’étend devant le mur, servant de synagogue en plein air.
Une jeune fille nous expliquait qu’il est coutume d’écrire sur un feuillet ses souhaits ou prières, de le plier, puis de l’insérer dans les fentes ou les crevasses du mur. Deux fois par an, le Rabbin responsable du site et ses assistants en fouillent les crevasses pour en retirer des milliers de notes déposées par les visiteurs, qui espèrent que leurs demandes sauront trouver le chemin jusqu’à Dieu. Cette opération a lieu avant la Pessah (Pâque juive) et lors du Nouvel An juif, à l’automne. Les messages sont ensuite enterrés sur le Mont des Oliviers.
Les hommes doivent se couvrir la tête en portant la kippa (qui signifie dôme en hébreu) ou un couvre-chef. Dans le judaïsme, c’est un signe de respect profond pour Dieu. Son sens est d’apprendre et de rappeler aux hommes que Dieu représente l’autorité suprême, qu’il est au dessus de nous. La kippa n’a pas la même signification selon la couleur (le noir traduisant le plus religieux).
Certains d’entre eux portent le talith (ou châle de prière). Il s’agit d’un long rectangle de laine blanche, pourvu de franges (appelés en hébreu tzitzits) aux quatre angles et qui symbolisent les commandements de Dieu. Sur le talith sont tracées des bandes de couleurs, généralement noir ou bleu (comme la kippa), en signe de deuil depuis la destruction du Temple. Les hommes le portent sur leurs épaules et s’en couvrent la tête pendant leur prière.
Les juifs orthodoxes portent en permanence, sous leur vêtement, un petit talith (appelé talith katan) et une chemise blanche (symbole de pureté). Ils s’habillent constamment avec un costume de couleur noir (symbole de deuil) et une chemise blanche (symbole de pureté). Cette coutume traduit la modestie de la tenue et de l’apparence physique.
Après avoir terminé leur prière, certains juifs quittent le mur et l’esplanade à reculons pour ne pas tourner le dos au lieu saint et à Dieu.
Retour au début
Découverte de la Terre Sainte : présentation générale du voyage