Plan de notre visite de Jérusalem :
-
- Jérusalem – présentation générale
- Jérusalem – le Cénacle
- Jérusalem – l’église de la Dormition de Marie
- Jérusalem – l’église de Saint Pierre en Gallicante
- Jérusalem – le Mur des Lamentations
- Jérusalem – le quartier juif orthodoxe
- Jérusalem – le Mont des Oliviers
- Jérusalem – Gethsémani
- Jérusalem – le Chemin de Croix
- Jérusalem – visite de la vieille ville, d’Abu-Gosh et d’Ain Karem
Jérusalem – l’église de la Dormition de Marie
Après la visite du Cénacle, nous nous sommes rendus à l’église de la Dormition de Marie, qui est une destination populaire pour les pèlerins et les résidents.
source : http://www.etoilenotredame.org/page/l-eglise-de-la-dormition
La tradition hiérosolymitaine (de Jérusalem) veut que la Vierge Marie soit demeurée à Jérusalem, car il convenait que, celle qui est mère de l’Église, demeure au cÅ“ur de l’Église mère qu’est l’église du Cénacle. L’église de la Dormition et du Cénacle a formé un seul et même édifice, de l’époque byzantine à l’époque croisée. Il fut deux fois construit, deux fois détruit. Aujourd’hui existent deux églises distinctes. Lors de sa venue à Jérusalem, à la fin du XIXe siècle, l’empereur d’Allemagne Guillaume II acquit le terrain et le confia aux Bénédictins allemands. Ces derniers élevèrent la basilique de la Dormition actuelle, selon les plans de la chapelle Palatine de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle.
À l’intérieur, au centre de son abside semi-circulaire, on peut admirer une mosaïque de Marie et de l’enfant Jésus, avec les chiffres des douze prophètes en dessous. Deux escaliers en colimaçon mènent à la crypte, une salle ronde autour de piliers avec une sculpture de Marie « endormie » au centre.
Le gisant de la Vierge Marie, au centre de la crypte, est surmonté d’une coupole décorée de mosaïques. Au sommet est représenté le Christ, dans un geste d’accueil. Autour, les femmes de l’Ancien Testament, qui préfigurent la Vierge : Eve, avec sa mission d’écraser la tête du serpent, Myriam, la sÅ“ur de Moïse, Yaël, Judith, Ruth et Esther.
source : http://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Assomption/L-Assomption
Les catholiques romains parlent d’Assomption et les orthodoxes de Dormition pour désigner la façon dont la Vierge Marie a terminé sa vie sur terre. Est-ce bien un seul et même événement ? L’utilisation de deux termes suggère qu’il y a des différences d’interprétation et de conception de ce moment, que personne n’a rapporté en détail.
Le terme Assomption traduit l’idée que la Vierge Marie n’est pas réellement morte, mais qu’elle fut élevée aux cieux. C’est ce qu’affirme le dogme catholique promulgué en 1950« (…) [la Vierge Marie] a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste. »Marie fut « assumée. » corps et âme en Dieu.
Le mot de Dormition indique plutôt que Marie s’est « endormie » dans la mort. Elle partage ainsi le destin de tous les êtres humains qui naissent, vivent et meurent. Pour les orthodoxes, chaque être humain à la fin de son existence terrestre, vit sa propre dormition, son passage en Dieu. Selon la foi catholique, tous les hommes sont appelés à vivre leur assomption, mais pas immédiatement au jour de leur mort terrestre. Il leur faut attendre le jour de la Résurrection de la chair. Mais Marie, par un privilège spécial, fut dès la fin de sa vie emportée auprès de Dieu, sans attendre le jugement dernier.